- blair kenneth winstead -

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XY478922193 - 5e ANNÉE EN DROIT
25 ANS ★ AMÉRICAIN
né le 02/05/86 à los angeles, usa.

entier ; loyal ; protecteur
impulsif ; rancunier ; possessif
MEMBRE DE : LES BÊTA THÊTA PI (BZΠ)
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☆☆★★★ - ☆☆★★★ - ☆★★★★
RÉPUTATION - RÉUSSITE SCOLAIRE - IMPLICATION

★ SI L'ON PARLE "HANDS FOR AMERICA" QU'EST CE QUE VOUS AVEZ A DIRE SUR VOTRE PERSONNAGE ? écrire ici, en un minimum de cinq lignes, comment votre personnage vit le partenariat entre l'USC et l'association Hands for America, s'il s'implique dedans, s'il est enthousiaste ou si, au contraire, il préfère le train de vie habituel de l'université, s'il est totalement contre et si ça rend sa scolarité exécrable à souhait.

- after school special -
tics, manies, habitudes de votre personnage, il faut en donner au moins dix ★ tics, manies, habitudes de votre personnage, il faut en donner au moins dix ★ tics, manies, habitudes de votre personnage, il faut en donner au moins dix ★ tics, manies, habitudes de votre personnage, il faut en donner au moins dix ★ tics, manies, habitudes de votre personnage, il faut en donner au moins dix ★ tics, manies, habitudes de votre personnage, il faut en donner au moins dix ★ tics, manies, habitudes de votre personnage, il faut en donner au moins dix ★ tics, manies, habitudes de votre personnage, il faut en donner au moins dix ★ tics, manies, habitudes de votre personnage, il faut en donner au moins dix ★ tics, manies, habitudes de votre personnage, il faut en donner au moins dix.

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"THROUGH THE MIRROR":

"quote, quote, quote"

LOS ANGELES POST – « L’autoroute de Los Angeles fait de nouvelles victimes. »
C’est arrivé hier, en fin de soirée, alors que les principales artères de l’autoroute restaient particulièrement fréquentées. Deux voitures sont entrées en collision au niveau du kilomètre 42. Selon les récentes expertises, les deux voitures roulaient à une vitesse particulièrement élevée. Une des victimes de l’accident était encore, hier soir dans un état critique et est décédée dans la matinée, l’autre semble être décédée sur le coup…

Il ne prit pas le temps de finir la lecture de l’article, envoyant avec nonchalance le journal aller s’écraser sur la table de la salle à manger. D’un geste las, il passa une main sur son visage, étendant ses traits fatigués. Il avait passé la nuit à l’hôpital, et il n’était franchement pas réveillé. Sa tasse à café brûlante entre les doigts, il laissa sa main remonter dans ses cheveux, pour y foutre un nouveau bordel. Bordel. C’était bien le mot pour qualifier sa vie ces derniers temps… Il avait presque l’impression que la scène se répétait, rien que pour ramener à ses souvenirs des images pas franchement plaisantes, des images qu’il aurait préféré oublier, qu’il s’efforçait d’occulter le plus souvent possible. Qu’elle venait de réveiller. A présent il était bien trop dépité, bien trop fatigué pour pouvoir se faire la moindre idée sur l’acte qu’elle avait pu avoir, ou même sur le pourquoi du comment elle avait agi de telle manière. Il n’était sans doute pas fait pour les histoires d’amour… ou tout simplement les histoires compliquées comme celle qu’il avait pu connaître avec Janyce.
« Ça va mieux ? » La nouvelle avait fait un tel remue ménage que même son père était au courant. Voilà qu’il se préoccupait de l’état dans lequel pouvait se trouver son fils maintenant ?! Lui qui avait toujours eu l’impression de ne pas être assez digne pour attirer l’attention de celui-ci… Il lui accorda un bref regard, tandis que l’homme, déjà prêt à partir au boulot ou voir encore une femme – au choix – passait devant lui pour venir observer la vue qu’ils pouvaient avoir sur le jardin de la maison familiale. Jardin qui avait bien perdu de sa splendeur depuis qu’elle était morte.
« Ça va… » Autant ne pas s’étendre… et il avait bien l’impression que son père n’avait posé cette question que pour la forme, pour se donner un semblant de conscience alors que jusque là et depuis la mort de sa femme, ses enfants avaient du se démerder un peu tout seuls. De toute façon, il n’avait jamais été du genre à livrer ses états d’âme avec foule de détails… il fallait savoir faire simple et concis dans une situation dans laquelle on n’avait pas particulièrement envie de s’étendre.
« J’ai l’impression de retourner à l’époque où ta mère est morte… » A cette phrase, Blair crispa brusquement la mâchoire, comme s’il avait retenu tout pile les paroles qui avaient envie de franchir ses lèvres. La situation n’avait clairement rien à voir avec l’histoire de leur mère… ce jour là il n’avait même pas été là, lui, l’homme qui l’avait soit disant assez aimée pour la demander en mariage avec la ferme intention de lui rester fidèle à vie… jusqu’à rencontrer des filles plus belles, plus jeunes, mieux conservées sans doute. Dans le dos de son père, le jeune homme se contenta d’avoir un regard assassin, avant de détourner à nouveau les yeux vers sa tasse à café.
« C’est pas pareil… » Non, c’était une douleur également, mais pas la même… Il avait été en colère, il aurait pu tuer le type qui avait fauché la vie de leur mère… là, il était dépité, écrasé par le poids de la fatalité qui semblait encore une fois vouloir s’abattre sur lui. Où pouvait bien être April ? La nouvelle ne lui ferait sans doute pas grand-chose, les petites amies et surtout les ex de son aîné, c’était bien le dernier de ses soucis, et c’était compréhensible.
« Janyce était comme une fille pour moi, elle venait souvent. » Cette fois-ci, pas le temps de crisper la mâchoire, voilà que Blair s’était déjà levé.
« Comme une fille ?! Quand ? Quand tu l’ignorais parce que t’étais trop pressé ou quand t’étais même pas là ?! Ça fait TROIS MOIS qu’elle et moi on était plus ensemble et tu viens me livrer tes bonnes paroles maintenant ? »
Il avait quelque peu élevé le ton, certes, réaction épidermique, réaction de tout son corps même face à la pathétique tentative de son paternel pour un tant soit peu compatir, là où il avait semblé incapable de ressentir quoique ce soit devant la peine, la colère de ses enfants quand sa propre femme pour qui il n’avait eu plus un brin de respect était morte ! Qu’est ce qu’y pouvait bien changer entre Janyce et elle ?! Janyce était plus jeune alors ça semblait plus l’attrister, elle n’avait ni rides ni traces de vieillesse dus à l’éducation qu’elle avait donné seule à ses fils ?!
« Surveille tes paroles. Je sais que t’es perturbé et en deuil, mais c’est pas une raison pour te défouler sur la première personne qui te passe sous le nez ! »
Le ton grave et sec de son père… il avait toujours su user de cette pression là sur ses mômes, soit pour les remettre dans le droit chemin, soit pour leur faire comprendre d’y rester. Crispant à nouveau la mâchoire dans ce vieux réflexe d’enfant qui obéissait toujours, il finit par lâcher l’affaire, abandonnant là son café et le journal, rien que pour aller se torturer l’esprit plus loin.

« MAIS PUREEEEEE ! RENDS-MOI CA ! »
Et voilà un Blair enragé qui se jetait sur une April qui ricanait aux éclats. C’était toujours comme ça entre eux, mais cette fois-ci, Blair semblait tout sauf décidé à se laisser faire, ou même à aller râler auprès de leur mère. Il avait neuf ans après tout, depuis la veille ! Les deux enfants n’avaient jamais manqué de rien, ils avaient eu la chance de grandir dans une famille relativement riche, des parents qui avaient de quoi réaliser leurs désirs d’enfants. Pour son anniversaire, il avait eu un super camion de pompier, seulement voilà, April semblait, elle, décidée à le mettre en pièces et à en embarquer quelques unes, rien que pour emmerder son aîné comme elle savait si bien le faire. Et dire qu'à l'époque de la grossesse de la mère Winstead, Blair avait presque prédit que sa vie deviendrait un Enfer avec une cadette. C’est donc bel et bien ainsi que les deux gamins se retrouvaient à se rouler par terre, dans tous les sens, l’un tentant de tirer le bras que l’autre essayait de dégager, dans quelques cris et grognements… Manifestations de bagarre qui, bien entendu, attirèrent l’oreille maternelle de maman Winstead, qui débarquait tout juste.
« Non mais ça suffit ! Blair, qu’est ce qu’y t’arrive ? »
Blair qui habituellement lâchait toute prise avec sa petite soeur sitôt que sa mère arrivait histoire de ne pas passer pour le vilain petit canard, continua son petit combat cette fois-ci, à la surprise générale… Il fallait bien que le jour de couper le cordon arrive, hein ! Bien décidée à ne pas avoir à emmener un de ses enfants aux urgences, la jeune femme se rua vers ses deux gamins pour les tirer jusqu’à ce qu’ils se lèvent, chacun d’un côté, séparés par leur mère.
« Vous allez pas commencer hein ! Blair qu’est ce qu’y se passe ?! Pourquoi tu cries comme ça ?! »
C’était bien la première fois qu’elle haussait autant le ton, si bien que rapidement, les deux gamins avaient cessé toute tentative d’aller l’un contre l’autre. Elle semblait excédée, peut-être pas que par son fils et sa fille… des histoires d’adultes auxquelles elle ne voulait pas mêler ses enfants, rien que pour que leur père puisse rester, l’espace de quelques années du moins, leur héros.
« Rien. »
C’est la réponse que l’enfant visiblement vexé d’avoir été coupé ainsi dans sa tentative de se démerder sans l’aide de maman, fournit à celle-ci, avant de se détacher de l’étreinte de sa mère.
« Allez, ça suffit. Allez jouer un peu dehors, ça vous fatiguera et je pourrai avoir un peu la paix ! »
Bien entendu, elle disait ça sans la moindre méchanceté… ils étaient sans doute bien les deux seuls êtres sur cette planète qui pouvaient la faire tenir encore. Et de toute manière, les deux gamins n’avaient même pas écouté, visiblement pressés rien qu’à l’idée de pouvoir aller traîner dans le jardin.

Les amours à leur maman… c’était un peu ce qu’ils avaient toujours été, tandis que leur père était bien trop absent pour être celui qui s’occupait d’eux et les éduquait au quotidien. Il rentrait tard le soir, tout pile parfois pour ordonner à ses enfants d’aller dormir, il partait tôt le matin. Aucun des deux gamins n’avait sans doute pu imaginer la vie sans leur mère, candides et un peu stupides… ils avaient beau connaître l’existence de la mort, ou même son côté aléatoire, ils n’avaient visiblement pas été prêts à voir leur mère mourir… qu’ils soient enfants, ou même plus tard, alors qu’ils étaient en plein dans l’âge de l’adolescence. Peut-être que le cocon familial dans lequel ils avaient grandi n’avait fait que leur donner plus d’illusions quant à l’éternité de la vie… Au fond, ils n’avaient jamais cru que leurs parents pouvaient vivre éternellement, ils ne s’étaient juste pas contentés de s’attarder sur ce détail… jusqu’à ce que le couperet tombe, pour transformer le détail… en une toute nouvelle catastrophe, loin des petits problèmes des enfants. La vie, la vraie.

Il eut un long soupir, alors que c’était bien la troisième fois que le téléphone sonnait. Quoi ?! Il pouvait pas lire sa BD tranquille, il fallait forcément qu’y’ait un emmerdeur qui vienne appeler à la maison alors qu’il n’y avait à proprement parler, personne ?! A tous les coups, c’était soit une amie de sa mère, soit un pote à April qui demandait après elle… Il n’avait même pas d’idée à formuler quant à la possible localisation de sa soeur… Ces derniers temps, April était plutôt celle qui cherchait la merde… avec tout et n’importe quelle forme d’autorité. Leur mère, l’école, leur père… disons qu’elle additionnait les frasques là où son aîné se faisait un peu plus discret (à la plus grande surprise de beaucoup)… il en fallait bien un pour persuader les parents Winstead qu’ils n’avaient pas complètement rater l’éducation de leurs enfants. Et voilà que le téléphone sonnait une quatrième fois. Nouveau soupir, alors qu’il lâchait finalement sa lecture (très intellectuelle vous noterez) pour aller répondre au téléphone, sans manquer de décrocher d’un air nonchalant bien accompagné d’un levé des yeux vers le ciel.
« Allo ? » C’était un ‘allo’ plutôt bougonné, clairement venu d’un adolescent qui n’avait carrément pas envie de se faire déranger dans ce qu’il pouvait faire.
« Je suis bien chez les Winstead ? »
« Oui. » Genre ‘abrège ou je te raccroche au nez là’.
« Je pourrais parler à votre père s’il vous plait ? »
Ah, au moins le type au bout du fil, bien que visiblement mal à l’aise, semblait avoir assez de jugeote pour comprendre qu’il s’adressait à un jeune qui n’avait pas franchement envie d’attarder la conversation. Sauf que manque de bol…
« Il est absent. J’peux prendre un message ? »
Le type ne semblait pas bien chaud à l’idée d’annoncer ce qu’il avait à dire, et pourtant il le fit, simple et stupide stagiaire qui annonça la nouvelle avec un semblant de tact qui n’eut aucun effet… Si bien que rapidement, Blair se jura de ne plus jamais répondre au téléphone.

C’était un fameux jour d’été… et voilà qu’aujourd’hui aussi, c’était un jour d’été. Étrange, il ne détestait même pas l’été malgré tout ce qui semblait se bousculer en cette saison. Sans doute que sa mère n’aurait pas voulu qu’il s’attarde sur ces détails là… elle avait toujours été du genre à voir les choses plus loin et elle s’était évertuée à apprendre à ses enfants à ne pas se laisser aller à juger sur les apparences. Toutes les mauvaises nouvelles semblaient se précipiter ces derniers temps... ou peut-être était-ce parce qu'elles tournaient encore et toujours en boucle. La mort de son ex, d'ailleurs, il l'avait également apprise par téléphone, au milieu de la nuit, alors que visiblement, la famille de Janyce avait demeuré injoignable. Après avoir annoncé la mort de sa mère à son père et à sa soeur, voilà qu’il allait devoir annoncer la mort de leur fille à deux personnes qu’il connaissait à peine et qui ne se souviendraient sans doute pas de lui. Peut-être devait-il se contenter de fuir la réalité, comme il l’avait fait à une certaine époque après la mort de leur mère. April, elle, oubliait ça en passant son temps à étudier les mêmes sujets, lire de nouveaux bouquins... briller là où elle n'avait jamais excellé jusque là. Finalement, ce n'était peut-être pas une mauvaise chose… alors peut-être que c’était un don qui pouvait s’étendre par les gènes et que ce serait certainement pas plus mal pour Blair de prendre la vie comme elle vient, rien que pour ne pas tomber de haut à chaque fois qu’un imprévu pointe le bout de son nez. C’est pas comme s’il n’avait pas déjà essayé d’agir ainsi… Pendant plusieurs années, après la mort de leur mère. Il s’était comporté un peu comme un con, plutôt bagarreur pour le moindre prétexte, plutôt du genre à s’amuser avec un peu trop d’excès pour que ça ne cache pas quelque chose. C’est sans doute ça que Janyce avait pu voir chez lui, à cette époque là…

« J’peux savoir c’est quoi ton problème ?! Un tu réponds pas à mes coups de fil et maintenant j’te retrouve là avec une greluche ?! »
Vague haussement des épaules, alors qu’il avait déjà quelques verres dans le nez. Besoin d’oublier, besoin d’occulter, besoin de ne pas pouvoir agir alors qu’elle commencerait à faire son cirque. Elle pouvait franchement parler là, avec ses airs de bonne femme pleine de bonnes intentions ou tout simplement jalouse… C’était pas lui qui était allé voir ailleurs.
« Un problème ? Aucun… Du moment que le type de la semaine dernière ait été assez bon pour toi. »
Comment il l’avait appris ? Disons qu’il avait de bonnes sources et à voir son visage qui se décomposait au fil des secondes, il avait bel et bien raison. Elle avait hurlé comme une folle hystérique, il s’était contenté de répondre d’un air nonchalant, comme s’il s’en foutait, comme s’il était trop lassé par la distance qu’elle faisait de toute manière planer entre eux. Elle lisait en lui comme dans un livre ouvert, elle avait su capter son attention et toute sa confiance… lui, il n’arrivait pas à la saisir. Il n’arrivait même pas à comprendre ce qu’elle pouvait attendre de lui. Janyce ou bien la première fille qui n’avait visiblement aucunement l’intention de s’engager sérieusement dans un couple… pour une fois que c’était la fille et pas le mec.
« Blair… »
Elle avait visiblement perdu son répondant ou tout simplement le sens de la parole alors qu’elle passait une main sur son front creusé par la gêne… Oui, il le savait, oui il avait beau parfois être discret, il savait tout, ou presque.
« Oublie. »
Un nouveau haussement des sourcils, las, et voilà qu’il se détournait complètement d’elle… pour retourner vers la jeune femme qu’il avait accostée plus tôt dans la journée. Il n’était pas non plus une loque qui allait pleurer sur son sort, autant saisir cette chance… c’était un Winstead après tout et peut-être qu’il ressemblait plus à sa cadette que ça ne se voyait.

Personne n’avait jamais réellement su pourquoi ils s’étaient séparés… Disons que d’un commun accord, sans même avoir à se parler, ils avaient conclu que ce n’était pas le genre de détail à étaler devant tout le monde. Elle, bien trop honteuse d’avoir été prise en flagrant délit à sa première occasion avec un autre type, lui… sans aucun doute blessé dans sa fierté de mâle. L’accident qu’elle venait d’avoir mettait finalement un point final à ce qu’ils avaient pu connaître tous les deux, ce qu’ils auraient pu regretter… qu’il n’a jamais vraiment regretté. Après tout, c’est qu’elle n’était pas pour lui, ou qu’il n’était pas encore fait pour ça… Sans être un coureur de jupons avec une liste aussi longue que d'autres, il s’était alors contenté… de rester sans chercher, d’attendre le bon moment. Après tout, ça fait toujours mal quelque part, de se planter.